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Depuis trop longtemps, le site de l'émission dominicale de Radio usine avait disparu des internets. On pouvait toujours écouter les émissions sur le site de Radio usine, mais impossible de remettre la main sur cette fameuse chronique... de l'impossible justement. Ou encore sur la chronique du Docteur Sinalco sur le coup franc dans les années 1920. Pour réentendre ces perles, il fallait se taper des heures d'antenne alcoolisées.

Retour en ligne des chroniques, d'abord. Viendront ensuite les pages thématiques et les bonus. Et enfin, les descriptions des émissions de 2013 et 2014 qui manquent sur le site de Radio usine.

Clame ta joie ici: dbdf@protonmail.com

Quelques mots

C’est pas qu’on aime tellement Jean-Claude Brisseau, c’est plutôt que, dans Pierrot le fou, Ferdinand dit: «Je voudrais que le temps s’arrête. C’est ça la vie. L’espace, les sentiments. Au lieu de ça je vais te suivre; continuer notre histoire pleine de bruit et de fureur». On voit un peut les choses comme ça.

On vous propose une balade, une balade dans un monde à la dérive, une balade à l’arrache, sur le pouce, sans but, ni destination précise. On ira là où ça gueule, où on se marre, où on chiale, où ça se passe… ou pas. On prendra la route, mais surtout le temps, comme on pourra. On prendra des raccourcis et des longueurs aussi. On prendra les trottoirs avec ou sans micros, les sens interdits, pour ne pas finir dans une impasse. On évitera les embouteillages et les heures de pointes. Cette émission prend la parole et la donne aussi: parler, de tout mais pas avec n’importe qui; une voix qui résonne et qui appelle, on l’espère. Dans tous les cas, si vous êtes là, on vous embarque pour une émission pleine de bruit et de fureur.